Nostalgie. [PV]

Cela faisait bien une semaine que je n'avais pas revue Océane depuis notre dispute à la volière et à chaque fois que je me réveillais dans notre ancienne chambre, je me demandais où elle était, ce qu'elle faisait et si elle pensait aussi à moi. La plus part du temps, je me disputais moi même en me forçant à me répéter que si elle était partie, c'était pour ne plus penser à moi et que je devais faire de même.
Depuis que j'avais jeté mes vêtements, je devais gagner de l'argent pour pouvoir m'en acheter de nouveaux. D'après ce que m'avait dit ma tante, mon anniversaire devait être aujourd'hui ou hier... Je ne m'en souvenais plus et cela m'importais peu. Je ne l'avais jamais souhaité et n'avais jamais voulus qu'on me le souhaite.
J'étais venue à la Place Ailée pour pouvoir gagner un peu d'argent en jouant du violon. Je me mis dans un coin à l'ombre, l'accordait, sortit mes partitions et me mis à en jouer. Le début fut un peu calamiteux, cela faisait plusieurs semaines que je n'en avais pas joué mais je repris vite la main en jouant quelques classiques de Beethoven puis des musiques de films. Au bout d'une heure, une petite foule s'était amassée autour de moi et j'avais bien gagné l'équivalent de 10€, peut-être étais-ce mon âge qui les poussaient à donner un peu plus.
Certains m'observaient d'un regard plutôt inquiétant, peut-être était-ce des antagonistes, mais je n'y fis pas plus attention. Il y avait bien une vingtaine de personnes et jamais ils n'oseraient mettre leur identité en péril pour une gamine comme moi.
Je m'étais un peu plus endurcie depuis le départ d'Océane, peut-être parce que je trouvais ça stupide de pleurer... Qui sait...

Depuis mon départ je vivais dans un petit appartement délabré en centre ville, pour me nourrir et payer le loyer je travaillais tout les jours au restaurant, quelques fois de nuit. le reste du temps qu'il me restais je l'utilisais à observer Liko. Ce qu'elle faisait comment elle le vivait.... Comment elle changeait....... Aujourd'hui le restaurant étant fermé, je l'avait suivis jusque sur la place, je m'étais installé sur un banc à l'ombre d'un chêne, tout en écoutant d'une oreille distraite la musique et les chuchotement des passants. Certains disaient qu'elle était trop jeune pour faire cela. J'étais un peu du même avis, d'autres racontaient qu'elle jouait bien, ce qui n'étais pas faux du tout, et il avaient ceux qui disaient qu'elle était jolie. Bref parmi tout ces gens même si quelques regards auraient pus me mettre en doutes il n'y avait pas trace d'un seul antagoniste en cette bel journée.
Tout étais calme, les oiseaux se baladaient sans craintes près des enfants qui jouaient avec l'eau de la fontaines. Oui........... Un calme presque effrayant. Un calme presque trop parfait...
J'avais décidé de la protéger, de prendre soin d'elle mais à distance, car ma simple présence était une faiblesse, j'étais en quelques sortes son seul point faible. Je savais qu'après toutes ses épreuves elle grandirait, elle en avait besoin, peut être que moi aussi... Peut être qu'en m'éloignant de la seul personne que j'aimais je grandissais à mon tour, je m'endurcissais.
Toujours est-il que la vie des maudits, n'était pas facile, et je n'en prenais que pleinement conscience, maintenant, en regardant la jeune fille au trais si délicat, jouer du violon comme si sa vie en dépendait. En dépendait-elle vraiment? peut être.

Lorsque je ne savais plus les notes, j'ouvrais les yeux pour regarder les partitions et alors que je voulais voir à peu près combien de personnes m'écoutaient, je vis entre deux personnes, au loin, une jeune fille aux cheveux roses. Je ne pu m'empêcher de penser à Océane et fis une fausse note. Je m'étais arrêtée de jouer et finalement m'excusais et remerciais tout le monde de m'avoir écoutée avant de ranger mon violon dans mon étui en mettant l'argent dans une petite pochette. Je pris mon étui dans mes bras et courrais vers l'endroit où j'avais cru la voir, me faufilant dans la foule avant de m'arrêter brusquement devant elle.

- Océane...

M'avait-elle finalement reconnue ? Je m'étais coupée les cheveux, fais une teinture, grandis et changé mes habitudes vestimentaires, avait-elle reconnue que jouer du violon était la seule chose que j'étais sûre qu'elle reconnaisse de moi...?

Lorsqu’elle se présenta à moi, son étuis à la main je resta silencieuse d’admiration. Face à moi ne se trouvais plus une enfant pleurnicheuse et insouciante, mais plutôt une adolescente mature et fragile. Elle resterais toujours fragile à mes yeux, c’étais , non, c’est ma précieuse sœur, cet être qui vous appel lorsqu’elle se sent seul, qui se blottit contre vous pour pleurez à chaudes larmes, quand sa ne vas pas, plus.
Il devait être dans les alentours de midi, le soleil était à son zénith et il faisait facilement 29 degrés, 27 à l’ombre. Le vent n’étais pas très présent, ce qui rendait cette journée moins supportable que les autres. Je la trouvait d’autant plus désagréable que devant moi se tenait une jeune fille à qui je ne pouvais pas parler, qui pourtant me manquait, une jeune fille que je voulait serrer dans mes bras pour m’excuser.
Mais c’est impossible.
On ne recule pas, on avance toujours, notre destin, à elle, à moi, c’étais de se séparer pour mieux grandir, pour faire ses propres erreur, en apprendre toujours plus de la vie.

Pardon, mais je ne sais pas qui vous êtes.

Dis je d’une voix parfaitement neutre, sans sentiments de haine ni d’une quelconque affection . Je passa mon chemin pour rejoindre la fontaine et m’éclabousser le visage, profitant en même temps d’une légère brise du vent. Tout cela en détaillant encore les trais de son visage, ses vêtements la couleur de ses cheveux, la pâleur de son teint.

Pardon….

Murmurais je pour moi-même avant de détourner mon regards vers les passants agacés. Les enfant courraient une glace à la main, et bizarrement moi-même j’en avais envie. Je me dirigeas vers le vendeur, en demanda une à la menthe et une autre au café. Puis je retourna au côté de Liko, tout en faisant celle qui ne la connaissait vraiment pas.

Tenez c’est pour m’excuser de ma froideur.

Je lui tendis la glace au café tout en dégustant la mienne. Une fois qu’elle l’a prit je la laissa seul devant ce banc, pour en rejoindre un à l’opposé.
Ce n’étais qu’un petit geste, pour me préserver , plus loin étions nous l’une de l’autre, mieux nous nous portions. Bien que la vie aurait du paraître plus difficile en réalité, je la trouvais plus simple.
J’aurais aimé dire à la jeune Océane, de ne pas fuir avec sa sœur, d’accepter la vie que les adultes lui présentait. Ainsi elle n’aurait jamais souffert, pas de rencontre bouleversante pas d’antagoniste, pas de dons, ou juste l’ignorance d’en avoir. Elle aurait très vite oublier ces facultés.
Je ne rêvais pas d’une vie banale, pas avant de faire ce vœux, mais maintenant en regardant le passé, en pensant à Liko….
Aujourd’hui je rêve d’une vie banale, ou nous serions que deux gamines, qui se sont rencontré au parc, et qui ne se quitte plus.
Quelques chose à la fois simple et tristement ennuyeux, sauf pour nous.

Je releva la tête en prenant conscience que toute cette réflexion avais du me prendre pas mal de temps, à mon plus regret elle ne m’avait volé que quelques minutes, quelques minutes trop courte.
Elle était toujours la, elle n’avait pas bougé de place, je l’imaginait songeuse, en se posant multiple questions auquel elle ne trouvais que des réponses fausses.

J'étais placée devant elle et avais pris toutes ses paroles en pleine figure. « Elle ne sait pas qui je suis. » Me répétais-je avant de m'asseoir à côté d'elle sous un chêne assez feuillu, posant mon étui à côté de moi, je restais silencieuse.

- Excusez-moi, je vous ai confondue avec quelqu'un d'autre.

M'adossant au dossier en bois du banc, je fermais les yeux, balançais ma tête en arrière et respirais calmement. Je sentais l'air passer sur mon visage et mes cheveux bouger au gré du vent.
En quelques secondes, Océane, pardon, "la jeune fille que j'avais pris pour Océane" se leva et passa derrière le banc pour aller s'arroser le visage à la fontaine. Ayant la tête à l'envers, je la fixait en passant inaperçu et lorsque le sang vint à me monter à la tête, je dû la redresser. Je me massais légèrement la nuque avant de soupirer en ouvrant mon sac. Je rangeais un peu mieux mes partitions que j'avais fourrées à la va-vite dans mon sac à dos et refermais mieux l'étui de mon violon.
En tournant la tête pour voir où la fille était passée, je ne la vit plus. Je la cherchait du regard avec plus d'ardeur et une certaine inquiétude lorsqu'une voix féminine m'appela dans mon dos.

- Tenez c’est pour m’excuser de ma froideur. Dit-elle en me tenant une glace, ce qui était assez ironique.
- Merci... Vous n'étiez pas obligée...

Vu qu'elle insistait, je pris la glace dans mes mains et croisais à nouveau son regard. Etait-ce une coïncidence qu'elle m'ait apporté une glace au café, mon parfum préféré ? Qu'elle m'évite autant et agisse aussi bizarrement ?
Je léchais ma glace pendant quelques minutes avant de prendre ma tête dans ma main droite - la gauche tenant la glace. J'avais tellement chaud, et je me posais tellement de questions. Elle était d'ailleurs repartie s'asseoir sur un banc plus loin. Je la fixait avant de continuer à manger mon dessert et lorsque je l'eut finit - c'est-à-dire assez rapidement - je me mis à mâchouiller le bâtonnet en me balançant d'avant en arrière et en continuant de fixer la jeune fille. Au bout de cinq minutes à se fixer mutuellement, je pris mes affaires et allais jusqu'à elle avant de m'asseoir à ses côtés sans rien dire.
Je me remis dans la même posture : les pieds et les fesses sur le banc, les bras enroulés autour des jambes et la tête sur mes genoux. Je restais muette pendant quelques secondes avant de me lancer.

- Merci pour la glace. Café. C'est mon parfum préféré.

Je restais encore un peu muette, ne savant que dire, avant de tourner ma tête vers elle en souriant d'amusement.

- Je vous invite à boire quelque chose au café là-bas! Je viens de gagner de l'argent et j'ai envie de le dépenser avec quelqu'un. Ne refusez pas s'il vous plaît...! C'est pour m'excuser de vous avoir confondue.

Je fis une petite moue assez mignonne en attendant sa réponse que j'espérais affirmative.

Je la fixais de mes grand yeux, c’était un jeu, le jeu du chat et de la souris, je savais qui se trouvais à côté de moi sur ce banc par cette chaleur, et elle savait pertinemment qui j’étais. Je n’avais pas changé, toujours les même cheveux, mais plus court au lieu de retomber en cascade dans mon dos il m’arrivait au épaule, j’avais échangé la tenu de l’institut contre une robe bon marché bref. Je n’avais pas tant changé que sa, je savais pertinemment qu’elle me reconnaissais.

Arrête sa…. Liko.

Et comme pour la surprendre encore plus je pris un regards dur avant de taper de mon index son front sa ne servais à rien que je la suive dans un café. Et puis……. Que ferions nous? Nous discuterions en buvant un thé comme s’il ne c’était jamais rien produit? Nous étions plus des enfants…. Voila le problème.
Je soupira d’indignation avant de tourner mon regard vers autres chose que sa petite moue d’enfant, cette moue qu’elle faisait lorsqu’elle souhaitait obtenir quelques choses.

Nous ne somme plus amie, si j’ai fait sa s’est par politesse. Trouve quelque un d’autre, y a plein de gens à l’institut qui seront ravie de passer du temps avec toi, moi pas.

J’avais dis sa de façon sec pour qu’elle ne trouve rien à redire, pour que je me sente en paix, pendant quelques secondes.
Il ne faut pas croire que prendre ce comportement en sa présence me fasse plaisir, je souffrais, certainement autant qu’elle, parce que c’est mots, s’échappaient de ma bouche sans en avoir véritablement envie, juste par nécessité.
Et c’est le même refrains incessant qui passe dans ma tête, celui qui me raconte, que par sacrifice, je la sauvais peut être. Qu’elle échapperait peut être au massacre de cette guerre qui opposait deux clans tout aussi stupide l’un que l’autre, défendant deux point de vues sans intérêt.

Tu est encore là?!

Demandais je en soupirant, me rendant compte qu’elle n’avait pas bouger de place, et moi non plus, j’allais me relever pour trouver un autre banc, mais après mûre réflexion je me disais que sa ne servirais à rien, têtue comme elle l’était, elle m’aurait rejoins en moins de temps qu’il n’en faut pour le dire.
Alors je resta la, immobile comme inexistante, à l’attente d’une réponse ou de questions.
Elle n’allait sûrement pas resté muette pas après tout ce que je venais de dire, sa ne lui ressemblait pas.
Ou alors, elle avait changé, plus que je n’aurais sus l’imaginer.

Je l'écoutais sans rien dire, gardant le même sourire que tout à l'heure avant de me rasseoir à côté d'elle lorsque me demanda si j'étais encore là. Je savais que c'était Océane. Dès que je l'ai vue, je l'ai sus. Elle aurait pu me mentir, changer du tout au tout, je l'aurait quand même reconnue. La tête appuyée contre le banc, j'élevais la voix pour argumenter à mon tour. Chose que je n'aurais jamais fais auparavant.

- Ne me fais pas croire que si tu étais là à écouter une gamine jouer du violon, c'était par coïncidence. Ne me dis pas que la politesse existe encore entre une personne qui ne veut plus voir l'autre... J'ai essayé de passer du temps avec d'autres gens, de t'oublier, mais je n'en ai pas envie. Haïs moi si tu veux, mais ne m'ignore pas.

Je passais une main dans mes cheveux, ma tête tombée en avant sur ma poitrine me faisait mal et en redressant mon visage, je me mis à la fixer du coin de l'oeil.

- C'était comme un serment quand tu m'as appelé comme ça. On ne peut pas l'oublier même si tu ne m'aimes plus. Je suis ta laotong et tu es la mienne... Tu ne peux pas ignorer les liens que tu avais voulus créer...
Lâchais-je en fermant les yeux pour calmer mes larmes. Je ne devais pas pleurer. Je ne voulais pas pleurer. Lorsque je les rouvris, pensant à autre chose, la douleur qu'exprimait mon coeur s'était calmée et j'attendais que celle qui en avait encore l'emprise réponde à mes arguments...

Je m'était tut le temps de l'écouter, tout en songeant à ses mots qu'ont avait prononcés avec insouciance, sans jamais pensé qu'ils pourraient un jours nous faire du mal. J'inclinais la tête et sourit, amusé par ce jeu, elle essayait de me déstabiliser.

Depuis le début, depuis le début on se mentait toi et moi.
Jamais nous n'aurions du nous rencontrer...
Je n'aurais jamais été impliqué dans cette guerre sans issue, juste par principe, juste pour te protéger.

Les larmes glissèrent lentement sur mes joues pour rejoindre la commissures de mes lèvres, un soulagement pour mon cœur, avec une pointe de regrets. Je ne devais pas pleurer devant elle, je m'étais promis d'être forte jusqu'au bout.
Mais finalement j'étais là, incapable de retenir l'émotion qui m'étouffait, je suffoquait.

Nous n'aurions jamais du nous rencontrer.
Je suis obliger d'effacer de ma mémoire, les plus précieux souvenirs que je possède, de l'être qui m'est le plus chère.
Et tu voudrait, que je sois comme avant?!
Si je fais tout sa c'est avant tout pour que tu ne t'accroche plus à moi. Je ne suis pas ton oxygène, et tu n'est pas essentiel à ma vie. Que ce soit dur ou non à entendre, nous n'avons pas besoin de l'une et de l'autre pour vivre.

Je pris une profonde inspiration, tout en répétant la même phrase qui hantait mes jours et mes nuits.

Nous n'aurions jamais du nous rencontrer.

Je laissa les bourrasque de vent rafraichir mon visage, effacer les traces de larmes encore visible au coin de mes yeux. Tout en restant silencieuse, tout en me répétant sans cesse ces mots. Non pas pour qu'ils se gravent en moi, juste pour que je ne les oublient pas.

Je restais silencieuse. Ou peut-être était-ce seulement la douleur qui était en moi que je ne voulais pas montrer, extérioriser. Pour elle je ne l'étais pas, mais elle, ma soeur de coeur, mon essentiel, ma laotong, elle était ma seule raison d'exister. Si je ne l'aurais pas rencontrée, jamais je n'aurais su ce que le mot aimer voulait dire, jamais je n'aurais aussi bien appris à être heureuse et jamais personne ne m'aurait aussi bien comprise qu'elle. C'était justement la raison pour laquelle toutes ses paroles étaient aussi bien placées, aussi précises pour me faire du mal.

- Si tu le dis... lâchais-je doucement en baissant la tête. Mais pour moi tu l'as toujours été et tu le seras toujours. Tu es mieux que l'oxygène, tu es mieux qu'un besoin, tu es mieux que ma vie, et tu le seras toujours, j'esquissais un petit sourire fade avant de me lever. Tu es la seule personne qui me fais avancer. Car je me dis qu'à chaque chose que je fais, tu pourras en être fière, et à chaque fois que je ne te vois plus, qu'on pourrait un jour se rencontrer. Tu es le meilleur de tous ce que j'ai pu faire dans ma vie, et la meilleure chose qui me soie arriver était de te rencontrer.
Mais peut-être est-ce vrai, nous n'aurions jamais du nous rencontrer; je n'aurais jamais du connaître le bonheur qui maintenant loin de moi, me fais paraître les lendemains toujours plus fades, et moi, toujours plus las.
Personne ne peut, ni ne veut, continuer à vivre sans trace d'un quelconque bonheur. Alors désormais, je cesse de te mentir, sans toi, je ne veux pas vivre.

Sur ces quelques mots, la lumière faisant contre-jour dans mon dos, Océane ne pouvait ni voir les larmes qui coulaient sur mes joues roses, ni ma mâchoire serrée de toutes les forces qui me restaient et ainsi, sur ces quelques paroles, je tournais les talons et m'avançais lentement vers la fontaine, étincelante fraîcheur de cette après-midi glaciale...

J'étais resté étrangement silencieuse, immobile dans l'ombre d'un arbre dont les feuilles se froissaient au contact du vent. Tout en me répétant ces mots. Il n'y a que le "veux", qui avais retenu mon intention. Je me leva et marcha jusqu'à la fontaine pour la rejoindre.

Je suis désolé, mais, je pense que c'est une bonne chose, que l'on fasse notre vie chacune de notre côté.
Tu a grandis. Tu est plus forte maintenant, et je suis sûr que tu supportera toutes les épreuves à venir.

L'eau reflétait son visage, sillonné de larmes. Et le mien plus dur et plus froid qu'il ne l'aurait jamais été. Les décisions que nous prenons dans notre vie affectent toujours autrui. Si ce n'étais pas le cas, alors la vie serait certainement plus facile.
Pour moi il était claire, que nous nous faisions souffrir, il étais donc temps que l'on se sépare vraiment, que l'on oublie notre amitié.

Je vais rejoindre les antagonistes, pour comprendre. Parce que peut être... ai je enfin saisies les raisons qui les poussent à combattre eux aussi.

Pour les épreuves à venir, et les erreurs futur. J'avais fondé tout mes choix sur le futur. Et sur la peine que lui causerais toutes ces nouvelles. Elle était forte, elle remonterait la pente.
Nous n'étions plus des enfants et assise ici prés de cette fontaine. Nous nous préparions à l'avenir. A l'éventualité que le futur ne nous réuniraient peut être jamais.
Mais tout au fond de mon cœur, j'avais la certitude que je reviendrais ici, plus tard. Lorsque tout serais finis. En attendant je lui disais adieux. A elle et au moments passé à ses côtés. Avant que notre attachement l'une pour l'autre ne mette en jeux notre propre existence.

Moi aussi, je ne voulais pas vivre sans toi, mais.... Regarde toi. Je suis partie pendant quelques temps, et tu est toujours là non?!
Tu est bien entouré, et c'est pour sa, que tu continuera de vivre même sans moi.
Emy, le directeur, chii, hanna.... Il aura toujours des gens pour prendre soin de toi, n'est ce pas?!

J'afficha un immense sourire, rayonnant de joie. Peut être pour la dernière fois en sa présence. J'avais fais mon choix, celui de rejoindre les antagonistes, pour mieux prévenir les dégâts que causerais cette guerre inévitable. Je ne serais donc plus une alliée mais une ennemis à partir de maintenant. Du moins je devais penser comme tel.