Hana avait décider, ce jour là, de sortir de s'aérer. Dans l'Institue elle avait cette impression d'être enfermer qui lui donnait envie de s'enfuir, de s'évader. Elle ne voyait pas l'Institue comme une prison, non loin de là, mais simplement comme un grand toit qui lui cacherai son ciel. Elle avait besoin du ciel, du solel sur sa peau, du vent dans ses cheveux. Elle aimait la liberté. Elle voulait pouvoir marcher, sortir, courir et même devenir statue si bon lui semblait. Alors, ce jour là, elle avait décider d'explorer les environs. C'était en arrivant sur la plage qu'elle avait compris, Hana, que cet endroit était un morceau de paradis. Elle le sentait dans son ventre, dans son coeur, dans tout son être. Elle s'arrêta devant la plage, contemplant longuement la mer. Elle n'avait vu l'eau d'une mer que deux fois dans sa vie. Deux fois si lointaines qu'elle lui paraissait venues d'un autre temps. Hana laissa son regard dériver sur le sable, la mer, le vent invisble et pourtant bien présent. Ce fut là qu'elle remarqua quelqu'un ou quelque chose dans le sable. ne sachant pas très bien à quoi elle avait affaire, Hana décida d'avancer. Une fois a moins d'un mètre de la forme elle constata avec surprise qu'il s'agissait d'une fille. Hana resta immobile, surprise et un peu gênée. Ses yeux se posèrent sur la silhouette fine de la jeune fille pour aller de nouveau ce poser sur l'océan. Elle n'osait plus bouger, plus parler et a peine respirer. Elle attendit, sans savoir ce qu'il allait se passer. Elle resta là, les mains porter dans le sens du vent, les cheveux jouant avec l'air, les yeux a demi-fermés et un pale sourire sur ses lèvres.